Des envies

Envie de ...

Comme une grande, avoir moi aussi ma table de rempotage...

J'irai me balader sur vos blogs pour imaginer la transformation de cette desserte

Lire ce roman; ce n'est pas ce titre qui m'a inspirée pour nommer mon blog, j'ai découvert l'existence de ce roman après, mais je pressens et espère qu'il sera un rendez-vous avec une auteur que je ne connaîs pas.

Je suis l'aînée de trois frères et ne nourris pas de regret de n'avoir eu de soeur.

Nous habitons une maison construite en 1902 par "les soeurs Dumont", l'histoire de ces soeurs m'est encore inconnue et m'intrigue. C'est cette histoire à découvrir qui a guidé mon choix.

Comments

[florence]

Tu m'as convaincue, elles sont évidemment laides;

construite par les soeurs dumont, je pense, bien que nous n'ayons pas encore l'acte en mains.

Et musiciennes, sans aucun doute...le post de ce soir sera pour toi, Corinne.

Bisou

[corinne]

La laideur est une explication. C'est aussi la laideur d'une société qui n'assigne au sexe féminin qu'une raison d'être : mariable ou non. mariables, elles l'étaient assurément, puisque riches. alors quoi ? les imaginer filles et belles, ce serait céder à un romantisme de suffragette.

la machine à imaginer, à fantasmer tourne à plein depuis hier.

Ta maison est belle, assurément.

"construite par" les soeurs dumont... ou maison des soeurs dumont ?

je t'embrasse.

[floremeur]

Est il nécessaire qu'elles soient laides? Dans cette "oeuvre" (!!! n'ayons crainte...) complète où j'ai envie de ne voir que le beau...

Vagabonde encore;un indice de ce que je sais: l'ensemble de la rue Dumont leur appartenait, qu'elles ont vendu en parcelles jusqu'à faire contruire dans le haut l'actuelle école maternelle, qui devait être à ce moment...

[corinne]

1902. les soeurs dumont. Imaginons...



Leur père possède une filature. Elles jouent du piano. Elles sont laides.

Arrive l'âge où elle savent que jamais elles ne se marieront. Elles sentent qu'il devient ridicule de vivre en filles dans la maison familiale. Monsieur Dumont leur fait alors construire une demeure à la mode sur une parcelle non loin de la filature, et elles s'y installent avec leur piano.

On y entend le son de leurs voix traînantes, le bruit de soie lourde de leurs robes. Dans l'entrée sont posés leurs sages chapeaux, bien connus dans les ruelles populaires où elles ont leurs habitudes de bienfaisance.

[Sabine]

Merci pour ta visite chez moi!

Je découvre ton blog qui est très prometteur! Je reviendrai y faire des petits tours, c'est certain!

Bise